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henri sterdyniak

  • L'article de la semaine : Le Vent se Lève, Réhabiliter l’État pour penser l’alternative

    « Réhabiliter l’État » : tel pourrait être le titre de Penser l’alternative – réponses à quinze questions qui fâchent (Fayard, 2024), co-écrit par les économistes David Cayla, Philippe Légé, Christophe Ramaux, Jacques Rigaudiat et Henri Sterdyniak. Membres du collectif des Économistes atterrés, ils entendent fournir des pistes à propos des grandes lignes de clivage qui fracturent la gauche. Union européenne, « communs », économie sociale et solidaire, énergie : dans chacun de ces domaines, c’est une optique résolument étatiste qui est défendue. Une démarche bienvenue, servie par une argumentation fournie… à l’exception du domaine monétaire, où l’on regrette que le rôle de l’État soit aussi aisément déconsidéré.

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  • France Culture, Henri Sterdyniak - Fonction publique, pouvoir d’achat, panique boursière : avis de tempête sur l’économie

    Après le droit du travail, c’est au statut de la fonction publique que souhaite s’attaquer le gouvernement. Au moment où les sondages indiquent le mécontentement des Français quant à la baisse de leur pouvoir d’achat, la chute des bourses mondiales rappelle que le redémarrage français reste fragile.

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  • Faut-il durcir les sanctions contre les fraudeurs fiscaux ? Henri Sterdyniak

    Priver de leur nationalité les fraudeurs fiscaux, c'est une des piste évoquée par le ministre des comptes publics Gérald Darmanin. Deux députés de la République En Marche viennent d'ailleurs de déposer un amendement en ce sens. Ce type de condamnation existe-t-il déjà ? En quoi consiste-t-il ? Faut-il aller plus loin ? Le point de vue d'Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE et membre des Economistes Atterrés. Ecorama du 7 novembre présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • Retraites : le bel avenir est à portée de main. Contre les visions catastrophistes du COR par Christophe Ramaux et Henri Sterdyniak

    La France a l’un des systèmes de retraites les plus performants. Grâce à lui, le niveau de vie des retraités est similaire à celui du reste de la population. Grâce à lui, notre pays peut s’enorgueillir d’avoir l’un des taux de pauvreté chez les retraités les plus faible au monde. Le cœur de notre système est simple : nous avons fait le choix social de prélever chaque mois, sous formes de cotisations, une fraction de la valeur ajoutée afin de payer les pensions. C’est le choix politique de la répartition : une part de la richesse produite est prélevée pour être répartie afin de financer les retraites (mais aussi les prestations santé, chômage, famille…). Nulle accumulation financière ici. Et c’est heureux. Les fonds de pension sont nocifs : ils alimentent la financiarisation de l’économie, enrichissent inutilement les intermédiaires financiers et soumettent les pensions aux aléas de la spéculation. Un peu partout dans le monde, des fonds de pension sont au bord de la faillite. C’est notamment le cas de ceux des collectivités locales aux Etats-Unis. Un système de retraite par capitalisation prélève aussi sur la valeur ajoutée, mais sans garantie sociale et de manière très inégalitaire via la possession de titres financiers.

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  • OFCE - La question des minima sociaux par Henri Sterdyniak

    28 avril 2016

    Fin 2014, 4,1 millions de personnes recevaient en France un minimum social, ce qui représentait au total 7,1 millions de bénéficiaires en tenant compte des personnes à charge (enfants ou conjoints), soit près de 11 % de la population. En même temps, le taux de pauvreté reste élevé (13,3 % en 2014 selon Eurostat) et ne montre pas de tendance à la baisse. Pourtant, certains dénoncent le « cancer de l’assistanat », d’autres proposent de diminuer de façon importante le montant des prestations pour creuser l’écart avec les revenus d’activité. Le débat sur les minimas sociaux est donc important et on ne peut que se réjouir de la parution du rapport  de Christophe Sirugue : « Repenser les minima sociaux, vers une couverture socle commune ». Celui-ci préconise la fusion à terme des minimas sociaux en une couverture socle commune, ouverte aux 18-25 ans. Nous voudrions ici discuter de cette proposition[1]. Par ailleurs, le rapport ne traite pas de la situation des enfants (qui connaissent pourtant des taux de pauvreté élevés) ; il ne discute ni le montant, ni les modalités d’indexation des prestations.

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  • OFCE : Prélèvement à la source : une réforme compliquée, un gain très limité par Henri Sterdyniak

     

    Le prélèvement à la source est le serpent de mer de la fiscalité française, souvent annoncé, souvent étudié[1], jamais réalisé. Ainsi, en 2006, le ministre de l’Economie Thierry Breton annonçait la réforme pour 2008 : « Les revenus de 2007 ne seront pas imposés ». Dix ans après, Christian Eckert fait une déclaration similaire : « Les revenus salariaux de 2017 ne seront pas imposés ». Jusqu’à présent, les difficultés à mettre en place un dispositif satisfaisant, ne surchargeant pas les entreprises de nouvelles tâches administratives, préservant la confidentialité de la situation des salariés vis-à-vis de leur entreprise, tenant compte des complexités de la fiscalité française ainsi que les problèmes que pose l’année transitoire ont empêché la réforme d’aboutir. En sera-t-il de même aujourd’hui ? Certes, les progrès de l’informatique rendent le projet plus crédible, mais les réformes fiscales récentes ainsi que l’instabilité de l’emploi ont sans doute rendu la réforme plus délicate à mettre en place.

    Le Conseil des ministres du 17 juin 2015 a tranché. Le prélèvement à la source (PAS) sera mis en œuvre le 1er janvier 2018. Il se fera à système fiscal constant. Mais les modalités précises seront discutées à partir de la rentrée 2015 pour être votées à la rentrée 2016. Quel est l’intérêt du projet ? Remplace-t-il la grande réforme fiscale ? Selon quelles modalités sera organisé le prélèvement ? Comment gérer la transition ?

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  • Fiscalité des ménages et des entreprises : quels débats pour quels choix politiques ? par Henri Sterdyniak et Vincent Touzé

    La forte augmentation de la fiscalité entre 2010 et 2013 (hausse de 3 points du taux de prélèvements obligatoires) a fait que la France occupe aujourd’hui le deuxième rang mondial en termes de taux de prélèvements obligatoires derrière le Danemark, après avoir occupé la quatrième place. Un tel niveau d’imposition doit être économiquement soutenable et socialement accepté : les dépenses publiques doivent être efficaces ; la fiscalité doit être juste et transparente. Reste que ce niveau de prélèvements est difficile à maintenir dans  une économie ouverte où la tentation et les possibilités d’exil fiscal sont importantes pour les ménages les plus riches comme pour les grandes entreprises.

    Cette hausse de la pression fiscale a rapproché la fiscalité des revenus du capital de celle des revenus du travail ; elle a permis la suppression de nombreuses niches fiscales ou sociales injustifiés. Elle n’en a pas moins provoqué de nombreux mouvements de protestation, tant pour réagir à la taxation des dirigeants d’entreprises (le mouvement « Les pigeons ») qu’à la mise en place d’une fiscalité plus verte (actions contre l’écotaxe).

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  • Regards - Retour sur la Loi Macron

    Deux économistes, Henri Sterdyniak et Olivier Passet, viennent de faire le bilan de la loi Macron. Instructif, alors qu’après son passage au Sénat, celle-ci fera bientôt retour à l’Assemblée nationale pour adoption définitive.

    « C’est en nous battant jusqu’au dernier quart d’heure que nous gagnerons ! En 2017 on aura changé le pays », a déclaré Emmanuel Macron tenant meeting à Fresnes, quelques jours avant le premier tour des élections départementales. Le moins que l’on puisse dire est que la formule, inventée par le ministre socialiste résidant Robert Lacoste durant la guerre d’Algérie, a laissé un mauvais souvenir [1]. Le ministre de François Hollande l’a-t-il remise au gout du jour par provocation, par ignorance, ou par lapsus ? En tout cas il ne l’a pas fait par hasard. Alors que la défaite du PS aux élections départementales devrait, logiquement, rouvrir le débat sur la politique du gouvernement, Emmanuel Macron s’affiche par avance en chef de file de ceux qui ne se contentent pas de refuser un changement de trajectoire à gauche, mais réclament au contraire une nouvelle accentuation des réformes libérales.

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  • Libé, Les économistes atterrés - «Une sortie de l’euro n’est en rien une catastrophe»

    Benjamin Coriat, Anne Eydoux et Henri Sterdyniak appartiennent au collectif des «Economistes atterrés». Ils prônent des mesures alternatives, sociales et écologiques pour en finir avec la crise :

    Ils se sont fait connaître à l’automne 2010 en publiant un manifeste au vitriol contre les fausses évidences des politiques d’austérité préconisées en Europe, vendu à 100 000 exemplaires. Depuis, «les Economistes atterrés» ont multiplié les notes dissonantes et les ouvrages hétérodoxes. Les contre-feux, aussi, face à ceux qu’ils appellent les partisans de la «contre-révolution libérale» en cours en Europe.

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  • Les Matins - La loi Macron peut-elle relancer l’économie ?

    Henri Sterdyniak
    Economiste, directeur du département économie de la mondialisation de l'OFCE et professeur associé à l'université Paris IX-Dauphine

    Gilbert Cette
    Professeur d'économie associé à l'Université d'Aix-Marseille


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  • OFCE - A propos du marché du travail américain, Henri Sterdyniak

     

     

    Une lecture de : The causes of structural unemployment, Thomas Janoski, David Luke et Christopher Oliver, Polity Press, Cambridge, RU et Malen, EU, 2014.

     

    L’ouvrage, écrit par trois sociologues américains, analyse la montée du chômage structurel aux Etats-Unis, en cherche les causes et propose des mesures de politiques économiques pour le réduire. Pour le lecteur français, cet ouvrage présente deux intérêts majeurs : il montre que les problèmes du marché du travail américain sont très proches de ceux du marché du travail français ; et, bizarrement, il traite du cas américain sans s’intéresser, sauf de façon marginale, à la situation des pays européens et aux analyses qu’ont pu produire les chercheurs de notre continent.

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